La vodka et les cocktails sont mes passions depuis de nombreuses années. Le bruit des glaçons dans le shaker bat le rythme de ma vie et celle de millions de bartenders dans le monde entier. La « culture cocktail » ne semble connaître aucune frontière, même si dans chaque pays, dans chaque région, dans chaque ville, les virtuoses de la mixologie savent maîtriser et manier les ingrédients et les techniques qui leur sont propres. Le Lychee Martini (vodka, sirop de sucre de canne et jus de lychee) à  Singapour, le Martini Classique (à  base de London Dry Gin et de vermouth) en Grande Bretagne, le Bloody César (bloody mary avec du jus de clamato – tomates et palourdes – remplaçant la tomate) au Canada, … Une infinité d’exemples démontre que les cocktails remplissent bien plus qu’une fonction purement récréative. Aujourd’hui ils font partie intégrante de notre société et il existe par conséquent une relation de réciprocité dans laquelle les cocktails influencent le monde qui nous entoure tout en étant influencé par celui-ci.

Un des phénomènes les plus marquants est la relation que le cocktail entretient avec le monde des médias. C’est d’abord par le biais de la littérature qu’Ian Fleming, en donnant naissance à  l’espion le plus célèbre de la planète en 1952, fit pour la première fois l’association entre le vodka martini – secoué et non remué – et les médias. Les aventures de l’agent 007 firent le tour du monde, emportant avec elles le mythe du cocktail et faisant du classique martini (vodka ou gin et vermouth) un des plus consommés sur la planète à  un tel point qu’il n’est pas rare de le trouver sous le nom de « Bond Martini » sur de nombreux menus, de Londres à  Sydney.

Plus récemment, la série « Sex and the City » fait le portrait de jeunes femmes branchées new-yorkaises qui passent la plupart de leurs journées à  parler des hommes (pour résumer…) tout en dégustant de copieux Cosmopolitan cocktails (vodka, triple sec et jus de citron vert et de cranberry). Le Cosmo est aujourd’hui un des plus populaires du monde et symbolise, comme son nom l’indique, la dimension internationale du cocktail.

C’est en prenant en compte ces éléments que j’ai créé Ultimately Fabulous, inspiré d’un autre cocktail « Absolutely Fabulous », lui-même créé en l’honneur de la série télévisée britannique du même nom en 1999. L’intérêt de ce cocktail est qu’il démontre la simplicité des combinaisons entre certains spiritueux, en l’occurrence la vodka et le champagne. Dans un shaker, mélangez 25 ml de vodka Ultimat, 40 ml de jus de cranberry et des glaçons. Secouez quelques secondes jusqu’à  l’obtention de condensation sur les parois du shaker. Versez le contenu sans les glaçons dans une flûte bien froide et ajoutez du champagne. Décorez avec une fraise coupée en deux et placée sur le rebord du verre. Ce cocktail simple et rafraîchissant accompagnera parfaitement toutes vos salades estivales et les plats en sauce à  base de crème.

Une petite précision à  propos de la vodka Ultimat : il s’agit d’une des premières vodka super-premium, originaire de Pologne, la seule à  être à  base d’alcools de seigle, de blé et de pomme de terre, et contenue dans un magnifique flacon en cristal bleu.

Ultimately Fabulous Cocktail Quentin El-Bez Juicy Shoot

Quentin El-Bez
www.juicyshoot.com

Photographie © Laura Dronsfield

1 commentaire

  1. Ca me fait penser que mon copain m’a un jour demandé « au shaker ou a la cuillère » suite a ma commande de martini. J’ai mis longtemps a comprendre la reference …

    Mais j’avoue que oui, sex and the city a eus pas mal d’influence de ce point de vue la. Ca a donné un coté « hype » aux coktails entre filles. En plus du coté juste délicieux

    bisousss

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