L’Union des Grands Crus de Bordeaux conviait début mai les amateurs et aficionados de Grands Crus pour une dégustation assez exceptionnelle à Bordeaux. Plus de 140 Crus classés de Graves, de la rive droite et du Médoc s’étaient donné rendez-vous sur les bords de la Garonne pour la sixième édition consécutive du Weekend des Grands Crus.

La journée du samedi, traditionnellement dédiée à la dégustation des vins depuis sa création par Patrick Maroteaux est couronnée par un dîner dans un château auprès de plusieurs propriétaires, « dîner passion en propriété » cette année à Pessac-Léognan au château Haut-Bailly, à Saint-Emilion au château Larcis Ducasse, à Margaux au château Rauzan Ségla, à Saint-Julien au château Branaire-Ducru ou encore à Sauternes au Château Climens. Tandis que le dimanche propose un tournoi de golf (au Golf de Margaux cette année) ou une visite des vignobles du Médoc, de Saint Emilion, des Graves et du Sauternais. Autant dire qu’il y avait foule ce samedi là pour ladégustation au Hangar 14. Deux millésimes étaient proposés aux papilles dilettantes : le 2008 fraichement mis en bouteille et un autre millésime des années 2000. Une belle façon pour les néophytes de découvrir la région et une dégustation exceptionnelle pour les avertis.

Le clou de ce week-end était sans doute la soirée des Grands Crus organisée au Makila Café. Situé sur les quais des Chartrons aux bords de la Garonne : on nous promettait un cadre magique pour une soirée exceptionnelle parmi la fine fleur du gratin bordelais. Et effectivement, fils de propriétaires, négociants de la région, club oenologiques de grandes écoles et fils de bonnes familles descendus de Paris étaient réunis pour se gargariser de Grands Crus. Promesse fut tenue : Brane-Cantenac, Léoville-Barton, Angélus, Clinet, La Conseillante, Beychevelle, Rauzan-Gazies, Guiraud, Doisy Daëne et bien d’autres furent servis à gogo lors de la soirée, un véritable rêve éveillé. Le tout accompagné d’un cocktail dinatoire, les convives étaient emballés parmi l’avalanche de prestigieuses bouteilles qui valsèrent de verres en verres jusqu’à tard dans la nuit. Un open bar de Grands Crus tel qu’on aurait jamais cru voir, une ambiance détonnante grâce au DJ Julien Tô, il n’y a pas à dire, les bordelais ont changé. Alors qu’on leur reproche souvent d’être trop tournés vers l’étranger, ce week-end des Grands Crus prouve que l’UGCB ne délaisse pas ses clients français et courtise la génération émergente d’amateurs, consommateurs et acheteurs de Grands Crus, on espère alors bientôt une présence plus accrue de l’élégante Bordeaux sur le web pour accompagner cette bouffée d’air frais.

// HC

 

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