Le Conseil Interprofessionnel des Vins de Provence était à Paris pour « Un jour en Provence », l’occasion de faire le bilan sur le marché du Rosé dans le monde et en France mais aussi de goûter en avant-première le dernier né du millésime.

Rose_Provence

De toute évidence, le rosé continue de se développer, avec une consommation de plus de 28% du volume total de vin tranquille (contre 10,8% en 1990). On observe même une progression significative chez les jeunes (tranche 18/24 ans) et chez les femmes (+8 points en 4 ans). Tandis que la France demeure le premier pays producteur mondial de vin Rosé avec 6,5 millions d’hectolitres en 2011, 14% du volume des Vins de Provence est vendu à l’export (une augmentation de 92% entre 2002 et 2011, les exportations vers les USA ont triplé en 3 ans.

C’est certainement grâce à son terroir que le rosé de Provence a réussi à s’imposer comme le haut de gamme des vins rosés. Le 2012, millésime compliqué dans toutes les régions viticoles françaises, sera marqué par une baisse de la production même si paradoxalement l’été a été chaud et sec ce qui a favorisé la lente maturation des raisins. Si on tient compte de l’ensemble de la production de vins pour l’année 2011/2012 ayant baissée de 20%, les rosés de Provence ne subissent pas une chute aussi importante que leurs voisins avec seulement -10% de production. Le rosé 2012 reste sur une robe rose pâle, il révèle une large palette aromatique où dominent des notes d’agrumes, de pêches, de fraises et de roses tout en gardant un bel équilibre où l’alcool reste en retrait au profit de la fraicheur et de la finesse.

2013 est également l’occasion de lancer une nouvelle campagne de communication intitulée « Rosé, l’esprit de Provence » et composée de trois visuels axés sur l’art de vivre. Avec un prix moyen en grande distribution de 3,5€, le rosé de Provence reste un rosé de qualité, haut de gamme et au prix accessible à déguster tout l’été.

// SR & HC