7h15, la voix suave d’Edouard Baer vous réveille ; non, vous ne vous êtes pas une fois encore assoupi sur les banquettes du Montana, ex club mythique des nuits parisiennes mué en un boutique hôtel sans saveur malgré les talents de la clique Daré-Top et le marketing agressif assuré par les shootings du sulfureux Olivier Zahm pour l’eroti-con magazine de Beigbeder récemment Taddeïsé. Une fois n’est pas coutume, c’est dans un lit que vous émergez et bonne nouvelle – ou mauvaise, question de point de vue – c’est dans le vôtre. Et la voix d’Edouard Baer s’échappe, elle, de votre iPhone enfoui sous 3 épaisseurs couettes-magazines-fringues.

L’aboutissement d’une nuit devenue ennuyeuse ou l’ère de la raison ? Quoiqu’il en soit, Baer anime le 7-9 comme Cohen, Bak ne vous attend plus sur le perron du Baron, les boîtes de nuit sont devenues des espaces événementiels et la rénovation de Régine a coûté plus cher que celle de l’hôtel de la marine.

Les weekends élargis – ou vacances bien méritées – et le soleil qui daigne faire son grand retour sont deux bonnes raisons de sillonner la capitale, la France et même l’Europe à la découverte des derniers hot-spots, muni de votre meilleur allié : ce présent traité récréatif.

// ON DÎNE.

Pink Mamma, Paris 9. Une ouverture trimestrielle, un succès au rendez-vous, une attente d’environ 1h30 avant de mettre serviette autour du cou ; le Big Mamma Group a le vent en poupe et vient de s’offrir un immeuble de caractère dans le cœur du très côté so-pi, 3 mois après avoir ressuscité le feu Bizen dans le 2ème. Pizza à prix d’ami, mozza XXL et nero d’avola légèrement pétillant tourbillonnent en bouche laissant augurer d’une après-midi des moins productives alternée entre sieste et sursaut lorsqu’un bruit de pas se fera entendre à proximité de votre bureau. Sans oublier la carte des cocktails et ses spritz à 7€ à tomber ; de quoi contrarier les velléités ginesques du Carmen. C’est où ? 20bis Rue de Douai 75009 Paris.

Pink Mamma

Ikône, Paris 2. La restauration méditerranéenne attire toujours plus d’entrepreneurs. Après Rémy Savage et son Bonhomie, c’est au tour d’Audren Dimitris, plus habitué aux nuits blanches et platines qu’aux déjeuners ensoleillés et pianos, de sauter le pas. Ode à ses racines familiales, le restaurant sous l’impulsion du chef Manolis Giorgakis met à l’honneur la cuisine grecque ; la carte déclinée en mezze propose entre autres des calamars en sauce, des sardines grillées au gingembre ou encore des moules aux poivrons. Assis en terrasse, le thermomètre monte, votre Chimère blanche (ouzo, citron vert et concombre) baisse, votre vue se fait moins précise et Montorgueil devient Santorin… C’est où ? 152 rue Saint-Denis 75002 Paris.

Balagan, Paris 1. On aurait pu penser que l’Experimental Group installait son Joyeux Bordel à Paris mais ce ne sera pas le cas : le club londonien n’aura pas son adresse parisienne, Balagan, «bordel» en yiddish, voit muter le rez-de-chaussée de l’Hôtel Renaissance Paris Vendôme en un resto-bar aussi détonnant que bruyant. Aux commandes, deux des plus célèbres chefs israéliens, Assaf Granit et Uri Navon (7 restaurants à Jérusalem et Londres), offrent une cuisine sans faute résolument moderne et colorée. Côté bar, Inko Garat, passé par d’autres établissements du groupe comme l’ECC Beach Ibiza et le Fish Club, joue des mêmes saveurs derrière son bar-boudoir théâtral. Même si l’adresse est estampillée 1er, vous êtes à deux pas de place Vendôme, la carte bleue peut facilement flamber. C’est où ? 9 rue d’Alger 75001 75001 Paris.

Balagan Paris

Marrow, Paris 10. Arthur Combe a enfin son lieu ! L’ex- Curio Parlor, fameux bar rive gauche de l’Experimental Group fermé il y a déjà quelques temps, passé par le Mabel pour quelques guests d’anthologie, vient d’ouvrir son bistrot face à l’église Saint-Laurent : Marrow. La moelle, dans la langue de Shakespeare, est à l’honneur sous le houlette du chef Hugo Blanchet – ex-Robuchon et Darroze à Londres – avec une carte bistronomique-inventive de petits plats à partager… ou pas ! La carte des vins est pleine de surprise et les cocktails sont détonnants ! C’est où ? 128 rue du Faubourg Saint-Martin 75010 Paris.

Marrow Paris

// ON SE DÉSALTÈRE.

La Commune, Paris 20. À quelques mètres des triplettes et en face des Gouttes, Sullivan & sa clique ont établi leur second bar, la Commune. Le lieu qui se veut bar d’amis est ancré dans un sorte de sarcophage mi-béton mi-métal, le tout entièrement éclairé par des néons. Le vendredi soir, on s’affale dans les sièges qui jouxtent l’entrée si on peut, si on est nombreux on prend d’assaut la table haute et enfin, si le temps s’y prête, on s’installe en terrasse. On retrouve la marque de fabrique du Syndicat dans la carte, globalement dominée par le rhum, on regrette cependant qu’elle soit légèrement timorée. La présentation inédite sous forme de seau à se partager à l’aide de la louche devrait plaire aux foodistas du dimanche. Qu’importe l’ivresse pourvu qu’on ait le flacon ! C’est où ? 80 boulevard de Belleville 75020 Paris.

Combat Belleville, Paris 19. Théorème de l’ECC : quand un membre prend ses quartiers, s’en suit toujours l’ouverture d’un bar défrayant les chroniques nocturnes, éthyliques et mondaines, dans les 3 mois. Les experts parleront de la 3ème ou 4ème vague d’ex barmen/barmaids qui prennent leur indépendance après avoir engrangé de nombreuses connaissances auprès de Maxime Potfer (qui a investit dans l’aventure) et d’Hugo. La nouvelle vague voit Margot Lecarpentier & Élise Drouet s’établir à Belleville. C’est frais, c’est souriant et c’est bon ! Stop O-BLI-GA-TOIRE si vous passez dans le quartier. C’est où ? 63 rue de Belleville 75019 Paris.

Combat Belleville

Palais de Tokyo, Paris 16. En plein mois de février, des cohortes de déménageurs se hâtaient au sein du bâtiment bétonné de l’avenue du President Wilson, poussant caisses et meubles dans un vacarme remarquable et remarqué dans ce quartier plutôt habitué au silence – hors fashion week, bien entendu – et aux déambulations des retraités. Quelques jours avant, la direction du célèbre musée avait annoncé un grand remaniement de ce dernier, amorcé par le départ de deux résidents historiques : la librairie et le restaurant « Tokyo Eat ». Le suspens autour de l’identité des successeurs a tenu en haleine le tout paris (et les retraités) pendant de nombreuses semaines : qui pouvait donc bien incarner l’avant-gardisme, à travers ces deux espaces hautement fréquentés, maitre-mot du lieu. L’identité des heureux gagnants de l’appel d’offres a été révélée il y a peu ; la librairie a été confiée à Walther König & Cahiers d’art alors que la partie restaurant a été attribuée à l’équipe de la Candelaria. Déclinée sous la forme d’une courbe métallisée couleur jaune paille que l’on pourrait interpréter comme une parenthèse, la librairie est ouverte depuis fin avril. Il faudra, hélas, patienter encore quelques semaines pour se rassasier ou se rafraîchir – prime aux réquisitionnés à Paris pour l’été – au Grands verres. Que les insomniaques se rassurent : ils pourront encore compulser les pages scandaleuses de Purple Fashion ou siroter un dernier verre dès que madame se sera endormie, le lieu ferme toujours ses portes (très) tard. C’est où ? 13 avenue du Président Wilson 75016 Paris.

The Hoxton, Paris 2. Occupant un bâtiment du XVIIIème siècle, The Hoxton proposera 171 chambres, un restaurant, une terrasse, un speakeasy bar, un lobby-café et des espaces évènementiels, rien que cela… L’ouverture prévue pour cet été sera la quatrième du groupe après Shoreditch, Holborn et Amsterdam. Imaginé par le groupe britannique Ennismore, les hôtels The Hoxton se veulent inspirés de la diversité et de l’originalité de leurs environnements avec des espaces publics vivants, accueillants et des évènements mensuels qui visent à réunir les acteurs locaux. Cool sur le papier, mais c’est surtout la présence de Kaled Derouiche – qui a fait les lettres de noblesse de l’Andy Wahloo – comme directeur de bar qui nous donneront l’envie de siroter un joli breuvage dans les différents espaces de l’hôtel. Vous savez maintenant où se trouve le meilleur Old Fashioned de la ville. C’est où ? 30-32 rue du Sentier 75002 Paris.

The Hoxton Paris

// ON DANSE.

Angie, Paris 8. Ils sont de retour. Et pas pour le meilleur. Mike&Syfü, routards de la fête cheap et bling viennent de donner une existence nocturne au Juvia. Une ouverture plutôt bien marketée, une envie de remettre le disco au goût du jour -le Queen ayant totalement flingué sa traditionnelle soirée du lundi- mais ça ne suffira pas à nous exciter. C’est où ? 105 rue du Faubourg Saint-Honoré 75008 Paris.

La Maison Sage, Paris 3. Alléluïa. En cet an 2017, la Maison Sage, annoncée par le prophète de la nuit, Thomas Goetschy, depuis plus d’un an, vient d’ouvrir ses immenses portes tout de bronze composées. Nichée sur le boulevard Saint-Martin, à deux pas de la place de la République, elle se décline en une résidence récréative : bar, salle de concerts-club, galerie et restaurant. Cet appartement de nuit qui réunit tous les copains des tenanciers ne désemplit pas. Il arrive certains soirs que certains barmans ne se souviennent plus de la composition d’un Tom Collin’s et aient besoin de wikipedia pour le concevoir sans réussite mais après 5 bières, vous même, ne vous souvenez plus vraiment de la saveur du célèbre cocktail. Le gardien du lieu n’est autre que l’ex physio du Bus Palladium : certains passeront nuit debouts et certains, dehors. Amen. C’est où ? 15 boulevard Saint-Martin 75003 Paris.

Jängal, Paris 1. Il y avait le Paris-Paris où se bousculait tout le Paris-Paris, il y a eu le Scopitone où se bousculaient les amateurs d’électro, le Pompon Pompon s’y est installé de manière assez brève avec sa clique, puis le 5 parce qu’il fallait rentabiliser les travaux entrepris par les sapés-sapeurs de Pigalle, désormais il y a le Jängal – à prononcer Jungle. Décidément, il est plus compliqué de suivre les péripéties du sous-sol du 5 avenue de l’Opera qu’un épisode de série B. Toujours la propriété de Laurent de Gourcuff (Noctis collection), la direction artistique a été confiée à Octave Passot et Bryan Birget. Durée de vie : jusqu’à la Fashion Week S/S 18, et encore. Prochain nom : en cours de brainstorming. C’est où ? 5 avenue de l’Opera 75001 Paris.

Kabukicho, Paris 9. Si Pigalle se porte plutôt bien, le haut de l’avenue Frochot a toujours été mouvementé. Fermeture, réouverture puis fermeture, le numéro 14 serait-il maudit ? Toujours est-il que le Kabukicho, bar qui tire son nom d’un quartier de Tokyo connu pour sa fréquentation douteuse, vient de succéder à l’Isolé. Cocktails parfaitement shakés ou bières, selon les goûts, dj sets les vendredis et samedis et clientèle de quartier sont les ingrédients de la pérennité. C’est où ? 14 rue Frochot 75009 Paris.

// HORS LES MURS.

MOB Hotel, St-Ouen. Longeant les immeubles des puces de St-Ouen aux tons grisâtre délavés à la salubrité fluctuante, notre aventurier pousse la porte orange éclatant et entre dans le MobHo, hôtel 3.0 pensé par le duo à l’origine des Mama Shelter, Cyril Aouizerate et Philip Starck. La décoration mêle icônes pop, wanna-pop’ et sacrées : Tupac côtoie ainsi de Gaulle et Jean Moulin sur fond de rideaux représentant les Noces de Cana où se seraient invités Bill Clinton et le Dalaï Lama. Aouizerate et Starck superposent, jouent de l’anachronisme, au risque de perdre en cohérence pour un effet iconoclaste-disruptif amorti – les méthodes sont usées. L’âme du Mama flotte dans l’air et on se sent comme au MobHo comme chez soi ; le restaurant, le salon et le bar se mélangent dans un espace ouvert et lumineux où s’est glissé un babyfoot version large, le tout sonorisé par une playlist cool. Côté restauration, la carte est simple mais efficace : focaccia et pizza, 100% bio, se laissent dévorer accompagnées par un vin blanc servi à parfaite température. Si le soleil est au rendez-vous, on lézardera sur la large terrasse entièrement boisée avant de se rumuer sur les dj sets distillés depuis le rooftop surplombant les potagers destinés à être cultivés par les voisins. Le seul mélange qui reste impalpable est celui des pop-ulations : le parisien côtoie le touriste averti mais le natif semble manquer au tableau. Pop mais pas popu. C’est où ? 4 rue Gambetta 93400 Saint-Ouen.

// A DEUX HEURES DE TRAIN.

Groom, Lyon. Les créateurs de l’auberge de jeunesse eco-branchée-cool « Away Hostel » nichée sur les pentes de la croix rousse ont jeté leur dévolu sur la partie de l’immeuble située en contrebas de leur résidence hôtelière pour en faire un espace récréatif plutôt (très) tentant. Ils ont confié leur bar à cocktails aux gaillards de l’Antiquaire et du Redwood et la direction artistique de leur club au collectif Encore et ont donné vie à l’ensemble lors du festival des nuits sonores qui s’est tenu à la fin du mois de mai. 30 mètres séparent le dancefloor de votre lit : Roselyne Bachelot n’approuve pas cette constatation. C’est où ? 6 rue Roger Violi 69001 Lyon.

ECC, Londres. Il n’est pas rare de croiser Romée attablé au comptoir du Grand Pigalle un vendredi soir sirotant un rouge italien, bien accompagné. Au même moment, de l’autre côté de la manche, à une heure près, c’est son compère que l’on risque de croiser à Seven Dials, Olivier Bon. Pierre-Charles se fait plus discret. Le don d’ubiquité c’est tout de même plus simple à exercer lorsque que l’on est 3. Le vaisseau de l’ECC qui vient de fêter ses 10 ans poursuit sa trajectoire, sur un mouvement rectiligne uniforme ; vivant au rythme de tri-ouvertures par trimestre bar-hotel-restaurant. Celui qui arrive devrait voir l’ouverture de leur nouvel hôtel à Covent Garden appelé Henrietta et de leur gentleman club « Chess Club » dans le Mayfair poindre le jour. Vous pouvez déjà remplir le formulaire de candidature. C’est où ? Chess Club, 1A Chesterfield Street, Londres / Henrietta 14-15 Henrietta Street, Londres.

// A 1H10 D’AVION.

Volt, Milan. Lorsque le Divina a fermé ses portes, les potentiels repreneurs ne se sont pas faits prier. On s’attendait à ce que des routards de la fête, des experts du bling à l’italienne prennent d’assaut l’endroit situé dans le très festif quartier du Navigli mais, contre toute attente, c’est Claude Antonioli, créateur du concept store éponyme situé un peu plus au sud de Milan, et sa clique – entrepreneurs, musiciens et créateurs de mode – qui ont raflé la mise. Le club, de noir et de néons vêtu, possède une qualité non négligeable ; celle de proposer un espace de taille humaine offrant ainsi un merveilleux écrin à ses fêtards over-lookés. Des line-up de qualité et une scénographie particulièrement travaillée viennent parfaire l’endroit qui est en passe de mettre au rebut, les Armani privé, Cavalli Club et autres lieux ancrés dans les années 2000. Présentez-vous à Stefano muni de votre plus belle (sombre) parure et tout devrait bien se passer. C’est où ? Via Molino delle Armi, 16, Milan.

// FERMETURES ET MOUVEMENTS.

Héritage club. Exploiter des lieux dont on ne dispose pas des clés est compliqué ; Audren Dimitris, se retrouve, une fois encore SCF (Sans Club Fixe) et remercié par ses anciens associés. L’Heritage, propriété du groupe Noctis, continuera d’accueillir candidats de télé-réalité et autres déchets médiatiques accros aux vasques scintillantes, sans lui. Désormais à la tête de sa propre agence événementielle, il devrait continuer à animer les nuits parisiennes, en vagabond, à moins qu’il ne se sédentarise avec l’ouverture d’un club qui pourrait s’intituler « La nuit noire » en plus de son iKône (voir plus haut).

La Flèche d’Or. La célèbre salle de concerts à fermeture tardive connue pour ses têtes d’affiche et ses bagarres, située en face du Mama Shelter, a fermé ses portes dans un silence général. Et comme si les fidèles du lieu n’avaient pas assez trinqué, la mairie du XXeme a annoncé le rachat de l’espace par la chaîne de pubs douteux O’Sullivans. Ils ne sont pas venus ici pour souffrir, OK ?

Carrousel de Paris. Derrière sa devanture bleu marine kitsch et ses lettres ampoules qui n’est pas sans rappeler un autre cabaret, ce dancing dans lequel se produisait Josephine Beker abrite les soirées les plus confidentielles et privées de Paris. Son espace riquiqui, ses banquettes et ses tables nappées en font un lieu particulièrement pittoresque. Le lieu, en liquidation judiciaire, est l’objet de rumeurs prétendant qu’un certain Lionel Bensemoun se serait porté acquéreur.

// ON ATTEND (ENCORE UN PEU).

On connaît enfin le nom du prochain restaurant qui prendra place au sein de la cité de l’architecture et du patrimoine (avec un peu de retard) sous la houlette du groupe Noctis piloté par Laurent de Gourcuff ; ça sera la Girafe ! En attendant, poursuivant sa quête de détention du leadership de l’événementiel corporate – notamment renforcé par l’entrée au capital de sa société du groupe Accor – le gourou des nuits de l’ouest parisien a annoncé l’ouverture d’un rooftop dans le XVIIIeme dont on espère que l’originalité du nom sera inversement proportionnelle à la qualité du lieu puisque ce dernier s’intitule Le Dernier Etage. Ouvert uniquement sur privatisation. Enfin, fidèle à son 8Ème arrondissement qui l’a vu acquérir sa première discothèque « Les Planches », il inaugurera sa nouvelle terrasse située au 52 de l’avenue des Champs Elysées en juillet.

Electric. Fermé le 1er juillet 2015 à l’issue d’une boom electro d’anthologie, le lieu qui domine le parc des exposition de Versailles poursuit lentement mais sûrement son profond lifting. Le groupe Noctis, propriétaire du lieu, se donne jusqu’à la rentrée pour procéder aux finitions et installer les platines.

// Aurélien Olivier